COMPTE-RENDU de la réunion QUO VADIS du 07 septembre 2012
Heureux de nous retrouver, nous évoquons quelques souvenirs de vacances.
Prochaine réunion de CeM72 le 20 octobre 2012.
Le nouveau curé de LA SUZE accepte de prêter les locaux du presbytère à l’association CeM72 mais n’assistera pas aux réunions.
On constate une réticence de tous les prêtres de la Sarthe vis-à-vis de CeM72.
Lecture du texte de Monseigneur MARTINI… l’Eglise à 200 ans de retard… il faut que l’Eglise change.
Voilà déjà une quarantaine d’années que ce discours à été tenu et où en est-on aujourd’hui ?
Dominique nous a dit combien les mémoires de Hans KÜNG étaient intéressantes.
(Pour mémoire :
Ordonné prêtre en 1954, il devient professeur de théologie dans une université de Tübingen. Il a pour collège Joseph RATZINGER (futur pape Benoît XVI), avec qui il participe au concile Vatican II comme théologien expert.
Cette expérience le marquera profondément.
Il se fait remarquer dès le début de la décennie en publiant en 1971 «Infaillible ? Une interpellation» dans laquelle il remet en cause un certain nombre d’affirmations de la doctrine catholique consacrées par le concile Vatican II, durant lequel avait notamment été proclamé le dogme de l’infaillibilité du pape.
Il réagit aussi, par ce livre, à l’encyclique «Humanae Vitae» du pape Paul VI (1968), qui condamnait toute forme de contraception1.
C’est également à cette époque qu’il publie son monumental Être chrétien, qui est en quelque sorte un exposé raisonné de son système théologique. À la publication de cet ouvrage, la Conférence épiscopale allemande en critique vivement «la méthode de travail théologique, négligeant la tradition de foi de l’Église, et l’utilisation de passage des Saintes Écritures choisis de façon très arbitraire, ce qui conduit à un appauvrissement du contenu de la foi.». Les évêques allemands reprochent notamment à Küng de réduire le Christ à un simple représentant de Dieu et de minimiser l’action de ce dernier.
En décembre 1979, suite à une longue controverse avec Rome et spécialement la Congrégation pour la doctrine de la foi, il se voit retirer sa missio canonica (reconnaissance officielle de l’Eglise catholique romaine qu’un professeur est habilité à enseigner la théologie et à participer à la collation des grades universitaires catholiques). Il est maintenu à l’université Eberhard Karl de Tübingen comme professeur et directeur de l’institut des recherches œcuméniques.
Il cesse officiellement son enseignement en 1996.)
Nous évoquons le départ des prêtres PROUST et STEVENSON.
Discussion sur les divers problèmes de la communauté paroissiale.
Cela pourrait être une bonne idée d’organiser un « café-partage » s’inspirant de celui de St LIBOIRE pour conserver la communauté paroissiale.
Le père GREGOIRE, nouveau curé de la paroisse Sainte CROIX, se situerait quant à l’état d’esprit entre le père STEVENSON et le père PASCAL…
PLAN pour L’ANNEE 2012/2013 dans notre groupe :
Engagement de chacun :
- à lire avant chaque réunion les textes étudiés et
- à repérer les passages qui nous marquent chacun.
Ainsi ne sera discuté que ce qui nous interpelle dans les textes étudiés.
Cela devra permettre d’être plus rapide dans l’étude des « Actes des Apôtres » dont la fin est souhaitée pour fin décembre 2012.
Que fera-t-on ensuite ?
Propositions :
– Lire Vatican II.
– Préparer une célébration pour CeM72 en janvier – février pour le mois de mai ; cela permettrait de partager « la vie » de notre groupe de réflexion.
– Etudier l’évangile de St LUC.
Autres sujets abordés :
– Lire le livre de Christine PEDOTTI pour sa venue en octobre.
– « Croire quand même », livre de Joseph MOINGT.
Dans ce cadre, un groupe est formé au Centre de l’Etoile, animé par Marie-Noëlle FABRE (théologienne, qui participe à CeM72) à partir de début octobre.
– Echange concernant Brigitte LANGÉ (est-ce la bonne orthographe ?). C’est un ancien médecin du travail, souffrant de problèmes de vue, très engagée dans la foi. Elle fait des interviews sur RCF, fait des formations et organise aussi des marches avec thèmes.
– Marie-Françoise HUET, fait des formations : thème = St JEAN, sensibilisation, enseignement.
PROCHAINES DATES de REUNIONS
Pour le 27 septembre, livre les chapitres 17, 18, 19 et 20 des « Actes des apôtres ».
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COMPTE-RENDU de la réunion QUO VADIS du 27 septembre 2012
Discussion animée autour de la lecture que chacun a fait des chapitres 17, 18, 19 et 20 des Actes des Apôtres.
« A l’époque de St Paul, les femmes sont très présentes dans la vie de « l’église » et St Paul les nomme « Dames de qualité » (à deux reprises) et de « la haute société » .
St Paul est un combattant impressionnant.
Peu de Juifs se font convertir par contre beaucoup de Grecs accueillent la Parole.
Il est à noter que – encore aujourd’hui – ce sont très souvent les gens extérieurs à la région dans laquelle on arrive qui font bon accueil et non pas les autochtones.
A l’époque, les Grecs ont une notion du corps « sale » ; donc que Jésus soit ressuscité « corps et âme » était pour eux difficilement envisageable et pourtant ils se laissent convaincre par « ce Dieu inconnu », celui que l’on n’a pas encore découvert ni reconnu (discours de l’aréopage) (17.22). Ils avaient la notion du religieux et s’interrogeaient sans cesse sur les écritures. Ils n’avaient alors à leur connaissance que la parole et le baptême de Jean (le Baptiste).
En regard, il est à noter la dureté des Juifs, enfermés dans leur sécurité, dans leurs jugements.
Il est vrai que les Juifs ont été accompagnés par ce Dieu d’une façon très forte ; durant cet accompagnement, il y avait des certitudes et en même temps il y avait le veau d’or (qui d’ailleurs, est toujours là actuellement) (19.26).
Du coup, St Paul préfère aller voir les païens ; il le leur dit carrément : »Je préfère aller voir les païens » (18.6).
Maintenant, lorsque les Juifs se convertissent, c’est la maison toute entière qui se convertie, il n’y a pas de demi-mesure.
En un siècle non seulement le christianisme est né mais il s’est étendu très vite.
Paul se fait raser la tête (18.18) = c’est une tradition juive.
En fait Paul essaie de ne pas choquer les Juifs pour montrer qu’il n’est pas contre eux. Donc, lorsque cela est possible, il s’adapte à leurs traditions.
La tête de St Paul rasée correspond aux vœux dit de Nasiréa (voir orthographe) = les cheveux sont rasés après avoir été gardés longs pendant un certain temps.
St Paul continue son enseignement mais il est profondément épaulé par Dieu qui vient l’encourager et le guider dans ses songes : « Sois sans crainte, continue à parler, ne reste pas muet » (18.9).
N’oublions pas que St Paul :
– est citoyen romain (donc ne se laisse pas enfermer en prison) ;
– qu’il travaillait . pour n’être à charge de personne et
. pour que la parole qu’il divulguait soit gratuite (20.33).
Certains Juifs essaient d’exorciser d’autres personnes au nom du Jésus de Paul mais cela ne marche pas avec eux (19.13).
Peut-on faire un parallèle entre cette époque et la période actuelle ?
La Parole du Seigneur est féconde partout où Paul passe, cela ne s’arrête jamais malgré l’adversité!
Il est intéressant de remarquer que, lorsqu’il y a une période de turbulences, il y a toujours ensuite des périodes d’apaisement, de réconfort, de résultat… En bref : pépin = tremplin ! Comme si on nous faisait la courte échelle pour aller de l’avant.
A noter et de façon récurrente dans ces textes : Paul prie toujours.
Et il nous rappelle : « veillez sur vous-même et sur tout le troupeau (20.28)… Il se mit à genoux et il pria avec eux tous » (20.36).
Paul tenait compte de ce que lui disaient ses disciples, ils les écoutaient.
Et nous, prenons-nous le temps de cela ? Le temps de voir et d’écouter « ce qui nous parle intérieurement » ?
Nous sommes noyés d’informations = cela empêche le « peuple royal » de s’intérioriser et d’avoir son propre jugement, ce qui évite alors que chacun puisse s’autonomiser.
Alors ==) apprendre à ne pas rentrer totalement dans l’information et prendre suffisamment de recul pour ne pas être noyé et détruit et faire silence. Ensuite la part des choses se fera tout simplement.
Il est très intéressant de voir comment Paul fait pour convaincre les Grecs (17.22).
Paul annonçait Jésus et la Résurrection « Nous sommes de sa race » (17.26).
Paul parle de Foi avec une grande sagesse et un grand savoir.
Ephèse : il y a le village de Sel çuk (fondations de l’ancien temple d’Artémis).
Il est à noter que le tombeau de St Jean a autrefois été un lieu de pèlerinage vénéré et qu’aujourd’hui on passe devant sa tombe, toute simple sans y prendre tellement garde.
« La voie de Jésus » : c’est ainsi que les nouveaux chrétiens nommaient la nouvelle parole ; dans les textes présents, on le retrouve souvent (ex : 19.9 et 19.23).
L’école de Thyrannos = les professeurs de rhétorique louaient et prêtaient leur salle à Paul quand elles étaient libres.
« Synagogue des Juifs » : pourquoi dire cela ?
Peut-être parce que les Juifs n’étaient pas dans leur pays et avaient leurs propres lieux comme aujourd’hui les mosquées en France pour les Musulmans ou les église spécifiques des Protestants… ?
Ou cela voulait-il dire que les non juifs n’y étaient pas accueillis ?
Prochaines réunions et prochaines lectures
– mercredi 17 octobre = lecture des chapitres 21 – 22 – 23 – 24