Un après midi, le samedi 5 octobre 2013, au centre de l’Étoile.
La réaction d’un participant :
Je suis venu à cette après-midi « rencontre autour des personnes divorcées, divorcées remariées » sans grand enthousiasme.J’avais fort en mémoire le grand moment ecclésial qu’a été la soirée de prière que nous avons organisée (nous : Chrétiens en Marche 72). Il nous avait été reproché de ne pas faire corps avec le diocèse. Du coup j’ai décidé de venir voir ce qui était proposé à l’Étoile.Accueilli par l’équipe diocésaine de la pastorale familiale, ça commençait bien.L’évêque prend la parole puis 3 témoignages différents.Le premier couple, divorcés remariés, vivant de façon totalement pacifiée le refus hiérarchique de la communion eucharistique. J’ai entendu quelque chose de la sorte : c’est bien ainsi, nous communions autrement et ça ne nous empêche pas de vivre notre foi et notre engagement en tout sérénité. Tout est bien dans le meilleur des mondes…Le second couple (Laurence et Michel) mariés après avoir fait reconnaitre la non validité sacramentelle de la première union de Michel, vit sans problème son insertion ecclésiale dans leur paroisse. Tout est bien dans le meilleur des mondes…Troisième témoignage : Agnès qui a décidé après le départ de son mari de vivre la fidélité à son mariage et appartient à la communauté Notre Dame de l’Alliance.Témoignages à respecter mais qui ne m’ont pas convaincu d’un accueil pacifié du fait de cette loi canonique de la non dissolubilité du mariage !Puis c’est le temps du partage. Nous nous retrouvons en petits groupes de 6 à 8. Dans le mien, un veuf, deux couples divorcés dont un remarié et un prêtre. Là que de chaleur, que de vérité dans le partage, que de simplicité dans les échanges pour nous dire la souffrance que génère cette règle de non communion eucharistique sacramentelle ! L’enfreindre ou ne pas l’enfreindre ? Se cacher comme quand on allait mettre le doigt dans le pot de confiture de grand-mère ! Que d’incompréhension ! Quelle rigidité légaliste ! François, au secours ! Viens nous rappeler que l’Église est un hôpital de campagne après la bataille !Vient le temps des questions aux intervenants. Sur l’estrade les cinq intervenants et l’évêque assis au milieu ! Du coup les questions ont été exclusivement adressées à lui ! Des cas personnels (et douloureux) ont été exposés parfois longuement. Yves Le Saux à réussi, avec bienveillance, à dire qu’il ne pouvait pas prendre de position tranchée ne connaissant pas le dossier précisément. Sans demander pardon explicitement, il s’est excusé en son nom et au nom des ses collègues prêtres s’ils avaient blessé quelqu’un ou quelqu’une.Dernier temps : prière à la chappelle. L’après-midi a été longue et le nombre de participants a fondu… Ce fut un beau moment : demande de pardon, écoute de la Parole, homélie de Yves Le Saux de durée correcte, intentions de prière et envoi.Un regret : Benoit Pierre, prêtre accompagnateur de l’équipe diocésaine a été transparent. Juste bon pour tenir le lectionnaire de l’évêque.le 26 octobre 2013Erick
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