En Sarthe des Chrétiens sont en Marche, en lien avec la CCBF

CCBF Conférence Catholique des Baptisés de France

Propositions pour la mission et l’organisation

30 mars 2011

Ces propositions émanent de tous les groupes locaux représentés à la rencontre du 2 octobre 2010 et plus particulièrement les suivants :

ANJOU / ALPES / ALPES de HAUTE PROVENCE / BORDEAUX / LILLE / LYON / PARIS / ORNE / PYRENEES ATLANTIQUE / SARTHE / VERSAILLES / plus quelques contributions individuelles.

Leurs contributions ont été synthétisées par trois membres de la CCBF, mandatés par les participants à la rencontre du 2.10.10 : Françoise CACLIN, José RIGO
et François LONGCHAMP.

Ces contributions demeurent consultables, ainsi que les documents de travail qui ont abouti à la synthèse, en s’adressant à l’une de ces trois personnes.

CCBF

Conférence Catholique des Baptisés de France

Propositions pour la mission et l’organisation

30 mars 2011

1. Ambition / Mission  3

1.1. Ambition / Mission : Notre ardent désir  3

1.1.1. Mettre en œuvre les 3 minitères (Ecoute/Bénédiction/Espérance)  3

1.1.2. Eveiller la conscience des baptisés   3

1.1.3. Devenir et faire devenir des chrétiens adultes et responsables   3

1.1.4. Inventer l’Eglise de demain   4

1.1.5. Etre un espace d’expression de parole, de résistance, de partage et de ressourcement  4

1.1.6. Etre un lieu de veille où exercer la vigilance et lutter contre les injustices   4

1.2. Propositions d’action   5

2. Stratégie  7

2.1. Notre « ardent désir » pour la CCBF   7

2.2. Propositions pour incarner la charte dans  ce domaine   8

3. Organisation  9

3.1. Notre « ardent désir » (= « principes »)  9

3.1.1. Responsabilité   9

3.1.2. Annonce   9

3.1.3. Local  9

3.1.4. Réseau   10

3.1.5. Coordination   10

3.1.6. National  10

3.2. Nos propositions  pour incarner la charte (= »actions »)  10

3.2.1. Niveau local  11

3.2.2. Niveau national (ou global)  11

4. Membres et adhérents  12

4.1. Notre « ardent désir » (= « principes »)  12

4.1.1. Volontariat  13

4.1.2. Adhérents et sympathisants   13

4.2. Nos propositions  pour incarner la charte (= »actions »)  13

4.2.1. Adhérent / sympathisant  13

4.2.2. Invitation / Accueil / relation   13

4.2.3. Actions   14

5. Actions  14

5.1. Notre « ardent désir » pour la CCBF dans le domaine de l’action.  14

5.2. La Bonne Nouvelle de l’Evangile est au cœur de notre action, car elle est Bonne Nouvelle pour le monde d’aujourd’hui.  14

5.2.1. Pour cela nous souhaitons :  14

5.2.2. Pour en vivre, nous souhaitons :  14

5.3. Nous sommes des Chrétiens engagés dans le monde et attachés à Notre Eglise, nous nous en considérons comme co-responsables.  15

5.3.1. Pour exercer cette responsabilité, nous souhaitons :  15

5.3.2. Dans les actions possibles, nous pouvons :  15

6. Système de communication  17

6.1. Système de communication : notre ardent désir  17

6.2. Des propositions d’action   18

7. Gouvernance  20

7.1. Quel type de gouvernance désirons-nous ?   20

7.2. Quel mode de décision ?   21

7.2.1. Au niveau national  21

7.2.2. Au niveau local / régional  21

7.3. Quel mode de fonctionnement ?   22

7.4. Quel mode de régulation ?   23

1.   Ambition / Mission

définir ce que veut être la CCBF / quelles sont les valeurs et les croyances que nous partageons/quels sont notre cadre de référence et nos principes d’action

1.1.                Ambition / Mission : Notre ardent désir

1.1.1.   Mettre en œuvre les 3 minitères (Ecoute/Bénédiction/Espérance)

1      Mettre en œuvre les trois ministères  (++++++) :
– Valeurs : la Bible, l’égale dignité de tous les baptisés, Vatican 2, la miséricorde
– Croyances : il nous appartient de faire avancer le Royaume et nous pouvons, par nos
témoignages privés et publics, changer le cours du Monde.
– Principes d’action : actions visibles décidées en commun et signées de la CCBF en vue de
témoigner du Message du Christ.

2      [En résonnance avec] la Charte : écoute, espérance, bénédiction (je préfèrerais miséricorde) sont des socles nécessaires mais pas suffisants. L’écoute permet de déterminer les attentes, la bénédiction de les regarder avec bienveillance et l’espérance, de nous mettre en marche pour les réaliser. La CCBF est le lieu où on les met en forme et où on leur donne résonnance.
(Pour moi, il n’y a pas lieu de mettre « la charte » en avant. Elle est un présupposé plutôt qu’un objectif et même un cadre).

1.1.2.   Eveiller la conscience des baptisés

3      Prôner l’autonomie du baptisé, éveiller sa conscience jusqu’à l’exercice de sa pleine responsabilité en Eglise

4      Eveiller la conscience des baptisés pour qu’ils se rendent pleinement acteurs de la vie de l’Eglise dans sa mission (annoncer la Bonne Nouvelle de son Salut) et son avenir, et ce dans le respect de l’organisation actuelle de l’Eglise catholique.

5      Etre une prophétie de l’Eglise ; elle n’est donc pas face à l’Eglise avec ses propres structures et doctrines. Elle est pauvre à cause de son ambition même, sans aucun enjeu de pouvoir en tant que groupe.

1.1.3.   Devenir et faire devenir des chrétiens adultes et responsables

6      Des chrétiens adultes, responsables, conscients de leur dignité de baptisés qui fait d’eux des

disciples du Christ à part entière (++++++)

7      Des acteurs, actrices de la vie de l’Eglise d’aujourd’hui, concernés par son avenir

8      Des serviteurs responsables de l’annonce de la Parole comme de l’organisation de la vie ecclésiale

9      Des baptisés pleinement coresponsables de l’être et de l’agir en l’Eglise

10   Faire accepter et reconnaître par la hiérarchie que la lumière du St Esprit éclaire tous les
baptisés et éclaire tout autant les laïcs que les clercs

1.1.4.   Inventer l’Eglise de demain

11   Construire l’avenir, [être des chrétiens] désireux d’inventer l’Eglise de demain :

12   un espace ouvert à tous.

13   des baptisés pleinement coresponsables de l’être et de l’agir en l’Eglise

14   des témoins plein d’espérance d’une vie chrétienne (avec des visages de ressuscités)

15   des puits où trouver l’eau qui vivifie et la parole qu’on peut échanger

16   un instrument et une force pour aider l’Eglise à regarder l’avenir en se réformant là où il serait bon de le faire

17   une fédération de groupes locaux autonomes travaillant au changement de l’Eglise ; une caisse de résonnance des projets émanant d’eux et un organisateur d’actions fédérales

18   une « écharde » dans le fonctionnement habituel de notre Eglise en mettant l’accent sur la fidélité à la Parole de Dieu et la reconnaissance effective des laïcs (femmes et hommes)

19   Travailler à rendre notre Eglise plus catholique (universelle)

20   Discerner les endroits où souffle l’Esprit : s’approprier les avancées de la modernité quand elles sont bonnes : la parité entre les hommes et les femmes, la démocratie

21   Donner une place à la jeunesse (cela paraît urgent, vu le vieillissement du peuple chrétien et l’éloignement de la jeunesse).

22   Honorer le créateur et sa création par des actes conformes à l’Evangile : faire changer les choses par des actes

1.1.5.   Etre un espace d’expression de parole, de résistance, de partage et de ressourcement

23   Etre un espace de résistance, d’expression, de ressourcement, de partage d’expériences. L’évangile et son message en seront le cœur.

24   Etre un lieu de paroles libres et personnelles reflétant les aspirations de chrétiens qui n’ont pas d’autre lieu pour se parler, s’écouter, être entendu dans une Eglise qui est la leur, qu’ils contribuent à façonner et à faire vivre autant qu’elle les fait vivre

25   Donner une voix à chacun afin que l’Eglise soit plurielle et diverse, n’excluant personne de cette prise en considération

26   Accueillir tous les catholiques qui se sont organisés et s’expriment dans d’autres organisations et associations sans que celles-ci renoncent nécessairement à leur vie propre.

1.1.6.   Etre un lieu de veille où exercer la vigilance et lutter contre les injustices

27   Etre le « petit reste » d’où renaîtra un rameau tout neuf et plein de vie

28   Etre une instance de veille exerçant un rôle de vigie pour parvenir à une prise de parole
collective (contre-pouvoir) par l’application du principe de subsidiarité à différents niveaux

29   Avoir un poids d’opinion, un grand mouvement d’opinion, de vigilance, repérant ce qui est contraire à Vatican II, ou à l’évangile, alertant autour de soi les cathos qui ne s’en rendent pas compte, faisant pression sur la hiérarchie, à force de ténacité, dans la légalité (droit canon) avec douceur mais opiniâtreté.

30   [être des chrétiens] prêts à dénoncer toute injustice (++) [en particulier] les injustices criantes, par exemple le statut des femmes (+++)

1.2.                Propositions d’action

(1)

  • [ministère de bénédiction :] faire connaître à CCBF/78 ce qui se fait de bien autour de nous

(4)

  • en développant les trois charismes (« ministères »), dons de l’Esprit pour service de l’Eglise : de l’écoute et du dialogue, de la bénédiction (qui est la recherche de l’action de Dieu dans les actions des hommes, ce qui est beaucoup plus vaste que l’action de l’Eglise), de l’espérance (qui est foi en la vocation d l’Eglise et le projet de dieu sur le monde en route vers le Royaume).

>         en proposant l’étude de certains documents comme le HS d’Esprit et vie (Les laïcs en
situation ecclésiale)

>         en engageant une réflexion sur le baptême

  • en faisant comprendre le sacerdoce commun des fidèles

(5)

       >                  en tant que groupe d’opinion, il pourrait cesser de s’appeler « CCBF » et choisir un nom plus
modeste

(6)

  • en [opérant] une conversion personnelle : devenir responsable, adulte

(7)

  • faire de la CCBF une maison de parole

(8)

  • envisager une formation au moins élémentaire, en Droit Canon, donnée par la CCBF, selon les
    besoins et les circonstances
  • travailler l’Ecriture (en continu) ; approfondir la foi, sur la base du volontariat, selon un rythme à définir, pour renforcer les liens entre nous (une fois tous les 2 ans par exemple)

(9)

        > vivre en Eglise en adulte responsable : ne pas attendre l’autorisation d’une hiérarchie pour
aller contre l’injustice par rapport aux principes de l’Evangile
>  informer les évêques et les clercs de ce que nous sommes et faisons

(10)

 > créer de petites communautés de baptisés qui réagissent aux évènements, prient, se confient
leurs espoirs et leurs inquiétudes ; faire remonter leurs propositions, leurs questionnements à la
CCBF qui en fera état sur l’ensemble du diocèse, si possible, ou de la paroisse, ou dans un
communiqué, il reste à trouver un débouché, dans un rythme régulier

 > insister sans relâche près de l’Evêque
.  pour qu’il donne aux laïcs et aux femmes en particulier, une plus grande place et une plus
grande responsabilité dans l’Eglise
.  pour que des laïcs, femmes et hommes, puissent avoir des fonctions ministérielles ecclésiales

(11)

 > être force de proposition en s’appuyant sur les trois ministères de la charte

(12)

        >  faire de la CCBF une maison de parole
>  faire vivre le site par des contributions
(13)

        >  vivre en Eglise en adulte responsable : ne pas attendre l’autorisation d’une hiérarchie pour
aller contre l’injustice par rapport aux principes de l’Evangile
informer les évêques et les clercs de ce que nous sommes et faisons
(14)

        > ménager des rencontres intergroupes pour nous conforter dans le rôle de témoins
(15)

 > creuser son puits là où l’on est avec des méthodes adaptées aux circonstances que l’on
rencontre. Par exemple : examiner le terreau local, voir ce qui est déjà fait dans les paroisses
et hors paroisses (mettre notre nez un peu partout !) : qu’en est-il par rapport à l’évangile ?

(16)

 > ne pas omettre de s’entourer de canonistes, prêts éventuellement à mettre en avant ce qui est
possible et ce qui ne le sera pas avant longtemps (problème de questions de société)

(19)

     > développer les relations avec les autres religions chrétiennes

(20)

 > se donner comme objectif d’organisation de la CCBF comme de l’Eglise de demain : la recherche
de la parité hommes-femmes et la démocratie

(21)

 > par exemple, créer une CCBF-Jeunes ouverte au moins de 35 ans et qui aurait toute latitude
pour développer son action en direction de la jeunesse, y compris en renouvelant le langage et
les modes d’action.

(22)

 > ne pas seulement réfléchir mais concrétiser des interventions sur des sujets de vie
> se servir du Droit canon

(23)

 > instituer des contre-pouvoirs par une redistribution des tâches et responsabilités ecclésiales
entre baptisés laïcs et ordonnés : depuis l’alternance dans les homélies, l’accès aux
sacrements, jusqu’à l’exercice entier des responsabilités dans toutes les instances ecclésiales,
tant celles du conseil épiscopal que celles synodales, et jusqu’à l’émergence d’un concile
Vatican III.

(24)

  > créer des groupes de paroles
> vaincre nos peurs. Permettre à l’autorité ecclésiastique et cléricale de dépasser ses propres
peurs face à l’expression « libérée » des chrétiens dans l’Eglise Catholique

(25)

         > témoigner à temps et à contre-temps d’un Dieu pauvre, attentif aux humbles, qui aime sans
exclusive et pardonne sans conditions

(27)

         >  être veilleur, dans chaque groupe local mettre en œuvre une veille

         >  adapter la liturgie
(28)

         > se faire entendre des baptisés ordonnés (clercs) : oeuvrer à la démocratisation de l’église par
le libre exercice de la Parole,
> supprimer toute hiérarchie et dogmes paralysants,
> faire sauter le verrou discriminatoire hommes-femmes jusqu’à l’exercice par des femmes de
missions ordonnées.

(29)

         >                  saisir les occasions quand elles se présentent

(30)

  > repérer les zones d’ombre où ne règne ni justice ni charité

  > dans chaque groupe local mettre en œuvre une fonction de veille.

@@@

Mise en forme : François LONGCHAMP

2.   Stratégie

Comment nous décidons d’être en relation avec notre environnement (Eglise, société, autres mouvements)

Quelles sont leurs attentes

2.1.                Notre « ardent désir » pour la CCBF

Notre objectif fondamental est de réveiller le plus d’acteurs au sein de l’Eglise pour faire unité avec eux. 

Pour cela nous souhaitons :

–       travailler avec des groupes qui sont déjà actifs et ont le souci de l’avenir de l’Eglise, qu’ils appartiennent  à des  mouvements chrétiens reconnus ou non par l’Eglise,  avec le principe de la même dignité pour tous quelle que soit l’appartenance. (Pas de liens organiques avec les autres mouvements, mais travail en commun pour faire avancer les idées.)

–       être en liens avec les évêques, les paroisses, les services diocésains et les mouvements chrétiens. La «double, triple etc. »  appartenance  est acceptée et favorisée.

–       travailler avec des groupes pour être un lieu de rencontre et de dialogue avec les autres religions comme ave  les incroyants

–       Etre en lien avec le monde et en partenariat avec les mouvements de la société civile qui partagent nos valeurs.

Nous sommes convaincus que l’Eglise doit être de ce Temps et que la CCBF (avec d’autres courants) porte l’Evangile au cœur du monde.

Aussi pour avoir une parole libre et vraie, nous souhaitons :

–       associer les évêques à nos manifestations. Nous sommes leurs forces vives ; avec la liberté d’envisager des « retraits » si notre légitimité est contestée.

–       faire apparaître que ce courant catholique est adapté à notre temps et qu’il répond à une attente.

–       Agir auprès de la hiérarchie pour une révision des règles imposées par l’Eglise sans justification évangélique.

Trop de Chrétiens souffrent de l’exclusion au sein même de d’Eglise du fait de ses règles et de son manque de compassion évangélique. La CCBF se veut solidaire de  la  souffrance de  ceux qui sont en marge de l’Eglise

Pour cela, nous devons :

–       Etre attentifs à tous ceux qui se sentent rejetés par l’Eglise (Homos, prêtres mariés, divorcés remariés, le monde populaire)

–       Œuvrer en direction de tous ceux et celles qui se sont éloignés de l’église ou qui la quittent fautent d’y avoir été accueillis comme baptisés avec chaleur et douceur.

–       Accueillir  et écouter les exclus. Les faire admettre dans les paroisses, les diocèses, la presse, les manifestations, les faire connaître et reconnaître en les expliquant.

–       se rapprocher  d’une manière générale, de tous les exclus des systèmes de pouvoir (économiques, sociétaux, religieux…) sans se laisser influencer par des considérations d’ordre normatif.

En prônant la Bienveillance comme magistère de la CCBF, nous désirons que nos relations avec nos partenaires soient sous le regard de l’évangile ( Luc 6.31 « Et comme vous voulez que les hommes agissent envers vous, agissez de même envers eux »)

Pour cela, nous souhaitons :

–       récuser les rapports frontaux au nom du principe de la même dignité pour tous, quelle que soit l’appartenance

–       Respecter et ne pas chercher à réduire dans l’hostilité le courant « traditionnel » qui a une place dans l’Eglise

–       Adopter le dialogue comme règle d’échange et adoucir le langage.

–       Ne pas revendiquer mais agir.

2.2.                Propositions pour incarner la charte dans  ce domaine

–        Diffuser l’esprit de la chartre dans les paroisses et les mouvements chrétiens et faire connaitre la CCBF dans les groupes déjà actifs, en utilisant les médias (y compris la presse diocésaine), diffusion, formation vis à vis du peuple chrétien.

–        Ouvrir un espace d’accueil suivant l’expérience parisienne de la « Cassette »

–        Favoriser et saisir toutes les possibilités de rencontre

–        Créer une synergie avec tous les mouvements d’actions catholiques ou de vie évangélique. Les modalités d’une cartographie de ce réseau d’influence restent à confirmer.

–        Connaître les services diocésains, se renseigner sur leurs travaux, se faire connaitre d’eux.  Les comprendre, s’informer en s’aidant aussi des mouvements de l’Action Catholique. Etre dans un enrichissement mutuel avec l’A.C.

–        Tirer le meilleur parti des synodes diocésains ; veiller au devenir et à la prise en compte des propositions qui vont dans le même sens que la chartre (il y en a !) S’en saisir et les faire valoir en insistant au max auprès des paroisses et du diocèse, des mouvements quels qu’ils soient.

–        Apprendre à gérer les conflits en Eglise de manière non violente et participer à des médiations dans certains conflits existants

–        Repérer les baptisés en paroisses et tous ceux ordonnés ou consacrés ouverts ou sensibles à notre vision de l’église et les inviter à nous rejoindre ou à se constituer en groupe.

–        Contribuer à permettre aux personnes brimées, voire persécutées, d’affronter l’injustice – y compris face à l’Eglise.

–        Organiser des réunions par thème dans les groupes pour pouvoir porter une opinion publique en dehors du groupe stricto.

–        Faire attention  à la présence de chrétiens dans des engagements de la société civile.

–        Le temps n’est plus de réfléchir, mais de montrer que les chrétiens sont des hommes d’aujourd’hui, témoins de  l’amour de Dieu.

–        Participer à des mouvements interreligieux

–        Faire savoir au monde que nous bougeons, en vivre dans notre quotidien et partout dans nos engagements,

–        Contribuer à des conférences publiques sur les grandes questions de société

Qui sont ces partenaires :

–        Tous les catholiques (sans jugement)

–        Tous les chrétiens (toutes confessions confondues)

–        Les croyants de toutes religions

–        Tous les hommes, toutes les femmes de bonne volonté.

3.   Organisation

Où doivent être réparties les compétences / Groupes locaux / nationaux / Quels sont les engagements réciproques / Principes de subsidiarité / collégialité

3.1.                Notre « ardent désir » (= « principes »)

De l’avis général il est temps pour la CCBF de se doter d’une structure juridique et d’une organisation qui lui donne davantage de visibilité, de crédibilité et également, de confiance en elle-même et dans ses capacités d’action. Cependant cette structure juridique et cette organisation doivent s’adapter aux principes qui nous sont propres, à notre « ardent désir » pour la CCBF.

3.1.1.   Responsabilité

(Charte, dignité, autonomie, démocratie, collégialité, subsidiarité)

L’organisation est au service de ses membres.

De par la charte qui porte notre vision commune, la CCBF agit au nom de la dignité et de la responsabilité des baptisés. Les membres de la CCBF sont donc adultes et responsables. Ils s’organisent en groupes autonomes (mais interdépendants, voir plus bas) basés sur un fonctionnement privilégiant collégialité et subsidiarité, bref démocratiques, c’est-à-dire que la légitimité vient de la base. Il n’y a pas de recherche de pouvoir.

3.1.2.   Annonce

(Actions Vision)

L’organisation est au service de l’annonce

Cette vision commune qui nous porte nous incite aussi à l’action et d’abord à l’annonce, qui ne doit pas disparaître derrière les structures. Celles-ci doivent donc rester les plus légères possible. Les signes extérieurs doivent rester modestes en cohérence avec l’esprit évangélique.

3.1.3.   Local

(Groupe Eglise Humilité)

L’organisation est basée sur le niveau local

Nous entendons agir là où nous sommes. Des rencontres sous forme de groupes locaux de petite taille, rassemblant des personnes proches géographiquement, permettant le dialogue, la réflexion, paraissent indispensables. Ces groupes pourraient plus ou moins « coller » à la structure ecclésiale en paroisses, diocèses etc. car la réalité de la CCBF est ancrée dans la vie ecclésiale. D’autre part nous n’envisageons pas de lever une « armée » mais plutôt d’agir « comme le levain dans la pâte », bref rester humbles.

3.1.4.   Réseau

(Vivant, Echange, interdépendance, règles)

L’organisation favorise les échanges

Ces groupes locaux doivent communiquer entre eux comme des cellules vivantes, souples et adaptables, interdépendantes, différenciées mais non hiérarchisées. Entre ces groupes l’information doit circuler, de façon à ce que les bonnes idées puissent être exploitées par tous et que des initiatives communes puissent émerger.

3.1.5.   Coordination

(Service, communication, règles)

L’organisation s’auto-régule

Afin de permettre au réseau de fonctionner, un service de coordination et de communication doit se constituer. Il a pour rôle de faire circuler les thèmes, de promouvoir les projets, de veiller à la cohérence des actions avec la charte, de dynamiser les groupes locaux, de réguler leur fonctionnement. Ses membres doivent émaner des groupes locaux et être suffisamment souvent renouvelés pour éviter la sclérose et les prises de pouvoir.

3.1.6.   National

(Communication, mouvement d’opinion)

La CCBF comme mouvement d’opinion

Dans le même temps, la constitution d’un mouvement associatif d’ampleur nationale, regroupant un grand nombre d’adhérents à la charte, reste souhaitée. Ce mouvement est chargé de la communication d’ensemble de la CCBF via le site, la Newsletter, les communiqués de presse. Il peut également jouer un rôle unificateur et de réflexion. Son bureau doit être renouvelé régulièrement et il doit également être un modèle de démocratie (décisions prises à la majorité).

3.2.                Nos propositions  pour incarner la charte (= »actions »)

Remarque importante: les propositions ne vont pas toutes dans la même direction, voire peuvent s’opposer. Un débat est nécessaire à l’issue duquel des choix démocratiques devront être faits et assumés par tous.

3.2.1.   Niveau local

  • Les groupes locaux favorisent la prise de parole, la réflexion, les initiatives locales, la créativité et s’expriment publiquement en cas de besoin en privilégiant la prise de parole créatrice de sens sur la revendication. Ils favorisent une prise de conscience élargie et approfondie et le soutien de leurs membres afin de les aider à prendre la parole. Ils s’appuient sur des « personnes ressources » identifiées pour leur compétence particulière
  • Ils sont tous égaux entre eux.
  • Les sujets locaux sont traités localement; chaque groupe local a une autonomie de réflexion et d’action dans le cadre de la charte. Il assume l’entière responsabilité de ses actes sans chercher l’approbation des autres groupes ou d’une instance nationale
  • Des règles de fonctionnement doivent être définies, par exemple solliciter l’avis des autres groupes ou l’avis d’une instance de décision régionale ou nationale avant une communication publique ou le lancement d’une action
  • Chaque groupe local se dote de coordinateur-trices (respect de la parité important) et d’une équipe d’animation ou de pilotage élus et renouvelés régulièrement. Tous les postes à responsabilité sont assurés en binôme.
  • Les groupes locaux peuvent être basés sur la proximité géographique (ville, paroisse) mais également sur un projet ou une action commune
  • Ils s’organisent en « vis-à-vis » de la structure ecclésiale au niveau des paroisses ou des diocèses (« conseil diocésain CCBF »).
  • Ils fonctionnent en lien avec l’Eglise locale, par exemple en invitant un membre du conseil paroissial local aux réunions.
  • Les groupes locaux fonctionnent en réseau, communiquent entre eux et partagent l’information

Deux modes d’organisation pour le niveau local :

  • La création d’associations sous le label « CCBF » au niveau de chaque département ou diocèse: « CCBF de… » suivi du nom du département ou diocèse.
  • Un réseau plus informel, mobile, ouvert, avec pour seule structure la charte

Ces groupes doivent être en lien entre eux et ont besoin d’une structure assurant le « liant » et l’échange d’informations (cf. niveau « national »).

Prise de décision :

  • En règle générale ces groupes sont autonomes et responsables dans leur prise de parole et leurs actions.
  • Toutefois la question de la régulation de l’utilisation du label « CCBF » reste ouverte : pour certains une autorisation émanant d’une instance de décision (régionale ou nationale) est nécessaire, pour d’autres l’avis des autres groupes devrait être sollicité avant de lancer une action.

3.2.2.   Niveau national (ou global)

Structure :

  • Le niveau local est représenté au niveau national par des délégués élus (et éventuellement des adjoints)
  • Une « instance de décision » composée de membres élus par tous les membres en assemblée générale et renouvelés régulièrement.
  • Cette instance est assistée par un « comité des sages » permanent, cooptés, sélectionnés selon les besoins, pour leur compétence
  • Constitution d’une « association de promotion de  la CCBF » ayant principalement pour but de collecter des fonds et de répartir les budgets
  • Place centrale des fondatrices dans la structure de niveau national
  • Comme au niveau local, les postes sont définis comme des « ministères », qui tournent afin d’éviter qu’ils deviennent des lieux de pouvoir

Missions :

  • Coordonner les groupes locaux, favoriser le partage des informations et des expériences, les projets communs à plusieurs groupes
  • Le niveau national assure la mise en débat puis la cohérence et la convergence des réflexions et actions locales.
  • Il réfléchit à la mise en œuvre et potentiellement à l’évolution de la charte.
  • Des commissions sont en charge de réfléchir aux orientations à approfondir ensuite au niveau des groupes
  • Il prépare les actions globales en lien avec Vatican II ou avec la vie interne de la CCBF (par ex. rassemblement)
  • Le niveau national est également en charge de la communication globale de la CCBF autour d’un objectif : favoriser la conscience et l’action des baptisés

Pour le niveau national, plusieurs tendances coexistent

  • Instance de coordination (budgétaire ou information)
  • Instance de décision – validant par exemple la communication de la CCBF
  • Représentativité directe : membres élus en assemblée générale
  • Représentativité indirecte : membres élus par les groupes locaux
  • Fédération des associations locales
  • Structure supplémentaire plus ou moins indépendante

4.   Membres et adhérents

Qui adhère à la CCBF / Comment nous répondons à leurs attentes

4.1.                Notre « ardent désir » (= « principes »)

4.1.1. Volontariat

L’adhésion à la CCBF se fait sur la base du choix individuel (pas d’adhésions collectives) volontaire (pas de prosélytisme) et n’empêche évidemment pas ni d’adhérer à tout autre mouvement d’Eglise ni que ceux-ci continuent leur vie propre.

4.1.2.   Adhérents et sympathisants

–       Adhérent à la charte…

–       Baptisé de toute confession…

–       Croyant en Jésus-Christ…

–       Catholique de toute sensibilité…

–       Francophone

–       Plus largement désireux d’être acteur de la vie de l’Eglise, croyant en l’Evangile, en l’annonce de la Parole, déterminé à agir pour inventer l’Eglise de demain…

à Nécessité de distinguer deux niveaux : adhérent / sympathisant

4.2.                Nos propositions  pour incarner la charte (= »actions »)

4.2.1.   Adhérent / sympathisant

L’adhésion à la charte constitue le critère principal. Tous adhèrent à la charte, sont baptisés, croient en Jésus-Christ, désirent inventer l’Eglise de demain. Remarque : la CCBF n’a pas pour but premier d’accueillir les personnes « en recherche ».

Les adhérents constituent le noyau actif, mobilisable pour des actions, participant aux prises de décision sur un mode démocratique, recevant de manière privilégiée certaines informations (par exemple propres au fonctionnement interne de la CCBF). Tout adhérent est libre de créer un groupe local.

Les sympathisants constituent un cercle plus large, relais d’opinion, mais avec un degré de mobilisation plus aléatoire.

4.2.2.   Invitation / Accueil / relation

Il existe différents moyens de susciter les adhésions : le bouche à oreille, internet, le flyer, les paroisses, la communication autour des actions de la CCBF.

Les nouveaux adhérents doivent se sentir accueillis et pouvoir s’exprimer. Des permanences d’accueil permettent d’établir un premier contact de personne à personne. Lors des réunions, un temps d’accueil des « nouveaux » leur permet d’apprivoiser le groupe. Cet accueil est d’autant plus nécessaire que la CCBF attire en particulier des personnes éloignées de l’Eglise, et que les débats en interne peuvent y être vifs.

4.2.3.   Actions

Les membres de la CCBF sont en attente d’un lieu de parole et d’écoute, mais aussi d’approfondissement de leur foi en commun, autour de la lecture de l’Evangile. Plus concrètement la lecture du livre d’Anne et Christine, une formation au droit canon, sont aussi proposées.

Les adhérents sont en relation entre eux et avec le monde extérieur, aussi bien la réalité ecclésiale que la société d’aujourd’hui.

5.   Actions

Quelles actions pour la CCBF / Au niveau local / national

5.1.                Notre « ardent désir » pour la CCBF dans le domaine de l’action.

Les groupes locaux de la CCBF ont pour vocation la réflexion et  l’action. La CCBF trouve sa justification dans la résonance par l’action apportée aux projets des groupes locaux, tous ensemble ou quelques uns ensemble.

Les projets porteront sur les thèmes mis en évidence dans les groupes, notamment ceux qui font le plus problème dans l’Eglise ; ou des propositions d’actions nationales  permettront à tous les groupes de sentir le lien d’unité et favorisant les échanges et actions locales décidées de façon autonome qui  pourront être de prière, de formation, d’information ou  s’il le faut d’indignation.

5.2.                La Bonne Nouvelle de l’Evangile est au cœur de notre action, car elle est Bonne Nouvelle pour le monde d’aujourd’hui.

5.2.1.   Pour cela nous souhaitons :

–       Nous  laisser personnellement et collectivement interpeller par la Bonne Nouvelle

–       Sensibiliser, mobiliser et interpeller les baptisés, comme prêtres  et prophètes, pour annoncer la Bonne Nouvelle

–       Nous convertir nous-mêmes pour mieux entrer dans l’exigence heureuse de l’Evangile. La Chartre de la CCBF par sa Chartre nous invite à 3 ministères : Bienveillance, Bénédiction et ……

5.2.2.   Pour en vivre, nous souhaitons :

–       nous laisser interpeller par la charte et vérifier la cohérence des actions menées au nom de la CCBF avec celle-ci

–       vivre la bienveillance (entre nous, autour de nous).

–       Accueillir,  écouter, dialoguer et réfléchir ensemble.

–       Considérer la confrontation fraternelle comme une démarche positive de construction.

Faire connaître la CCBF par le bouche à oreille

nous  préparer pour les 50 ans du concile afin que surgissent de partout de petits groupes dans le paroisses qui retravaillent par thèmes les grandes orientations afin que nous en redécouvrions les richesses.

Créer des groupes de partage de la Parole, qui développent notre conscience de baptisés (prêtres, prophètes et rois)

5.3.                Nous sommes des Chrétiens engagés dans le monde et attachés à Notre Eglise, nous nous en considérons comme co-responsables.

5.3.1.   Pour exercer cette responsabilité, nous souhaitons :

–       Chercher et proposer un langage chrétien compréhensible à tous les âges.

–       demander des célébrations priantes, mais plus simples, dans un langage accessible, centrées sur l’essentiel, le partage du pain eucharistique det de la Parole

–       trouver réponses adaptées aux incongruités vestimentaires traditionnelles

–       proposer des commentaires d’Evangile faits par des laïcs(compétents).

–       encourager  » la messe qui prend son temps  » .

–       Souscrire aux propositions nationales (exemple journée des baptisés) tout en faisant couleur locale.

–       Participer à la vie des paroisses, exemple : proposer un dimanche autrement sur un thème développé dans nos groupes.

–       Créer et faire connaître une « opinion publique » du courant d’Eglise voulant donner suite à Vatican II..

–       Utiliser toutes les possibilités du Droit Canon + incohérence entre Droit Canon et Vatican II

–       Célébrer des évènements (anniversaire Vatican 2, Célébrer l’année de la Bienveillance, des baptisés, etc…

–       Participer et / organiser la liturgie de la parole (en étant créatif(ive)s : .homélie de laïcs, messe qui prend son temps, prendre la parole sur une homélie avec bienveillance…)

5.3.2.   Dans les actions possibles, nous pouvons :

–       Nous rendre visible, exercer la vigilance, communiquer et prendre la parole (se former si besoin). Encourager la prise de parole de ceux qui n’osent pas.

–       aller dans les paroisses pour faire connaître la CCBF;

–       Poser des actes forts vis à vis des exclus ; créer là où il n’y en a pas des centres d’aide pour les plus pauvres et démunis.

–       Faire signer des pétitions pour une Eglise plus pauvre, abandonnant le faste et l’apparat etc.

–       Poser des actes, vivre plutôt que prêcher, mais ne pas tomber dans l’activisme : la CCBF n’est pas un nouveau mouvement  d’action catholique ! Discerne les avancées déjà réalisées dans notre église/notre société et en nourrir notre annonce .

–       Manifester nos points de désaccord avec le fonctionnement de notre Eglise. En face d’une décision prise par la hiérarchie, mettre en exergue : »qu’aurait fait le Christ ? »

–       Répondre aux écrits des évêques

–       Exercer une vigilance liturgique : actes  à poser comme

  • décider la communion bras croisés (jeune eucharistique)
  • réenménagement d’une église changée par des prêtres sans avis ou consultation

–       Proposer des temps forts, du dialogue, des conférenciers.  Demander des rendez-vous avec les représentants. Aller vers les plus traditionnels, ne pas avoir peur

–       Agir dans les ouvertures, marges, interstices, brèches[1] du Droit canon.

–        Construire du neuf plutôt que rapiécer  de l’ancien !

–       Nous faire (re)connaître des personnes en responsabilité, ayant une mission d’autorité

–       organiser des débats en paroisse, apporter notre aide aux synodes, faire se  rencontrer des mouvements et courants étrangers les uns aux autres (sans message préconçu et pas forcément en public)

–       Cellule de veille au plan local : relever les paroisses autour de leur domicile où les filles ne peuvent être servantes d’autel et où les femmes ne peuvent donner la communion,  faire remonter les lieux où il n’y a jamais d’études bibliques,

–       Proposer des groupes de réflexion pour élaborer une pastorale d’accompagnement (Ex : appel au sacerdoce de gens mariés, des femmes, diaconat…)

–       Participer activement aux changements des structures et normes de l’Église.

–       constituer une liste de ce qui nous parait le plus urgent à faire bouger, une grille d’évaluation, et demander aux adhérents d’y travailler , de remplir les cases.

–       Participer à la formation (ou susciter la formation) des baptisés prédicateurs laïcs (ex : form aux 3 ministères, à l’organisation pyramide réseau, droit canon, conférences…

–       organiser des conférences-débats avec des intervenants de qualité.

–       s’exprimer en public( par la parole ou l’écrit) en toute liberté à titre personnel.(On peut indiquer son appartenance à la CCBF.)Toujours avec l’aval de « l’instance de décision » si on veut le faire au nom de la CCBF.

–       lancer des groupes de réflexion.( à partir de livres-clés ou de thèmes d’actualité…)

Proposer des groupes de réflexion pour une prise de parole publique (…)Ex : appel au sacerdoce de gens mariés ; place des femmes, diaconat

–       communiquer entre nous( par télé,mail, site-internet,forum.(Avec médiateur).

–       mettre en place , dans chaque groupe, une fonction de » Veille  » dans la bienveillance, la lucidité, le réalisme)vis à vis de l’instance de décision en CCBF, de l’Eglise,du monde.

–       Organiser des groupes de parole proposés par CCBF mais ouverts à l’autres non CCBF

–       Créer des mises en réseaux en touchant ceux que nous connaissons, par contacts oraux, écrits…

–       Aller sur le Forum CCBF pour lire et s’exprimer (Etre vigilant quant au fonctionnement du forum car il n’y a aucun modérateur)

–       Que les groupes locaux n’hésitent pas à répondre sur les écrits des évêques ou  à les interpeller en ce qui concerne leurs décisions

–       Encourager les évêques qui pensent comme nous à écrire

–       Communiquer, communiquer, communiquer entre les groupes

–       prévoir un lieu d’accueil( faire preuve de créativité).

–       Se former au droit canon Envisager une grève générale et nationale, à la même période, des catéchismes ou des bouquets, pour montrer la présence indispensable des femmes, une autre fois des  actions d’accueil au sortie des messes,  dans toute la France

Niveau 1 : susciter débat et opinion publique

–       Fête des baptisé-e-s

–       Renforcer le conseil pastoral (pas localement : affaire individuelle)

–       Renforcer coopération laïcs et prêtres dans les paroisses

–       Formations sur le baptême

–       Permanence d’écoute

Niveau 2 : promouvoir responsabilité des baptisé-e-s là où le droit le permet

–       Egalité femmes et hommes dans le service liturgique laïc (dont service de l’autel)

–       Valorisation des responsabilités pastorales des laïcs

–       Égalité femmes/hommes dans le mariage

Et toujours … Prier l’Esprit Saint

6.   Système de communication

comment faire circuler l’information en interne
comment communiquer vers l’extérieur

6.1.                Système de communication : notre ardent désir

  1. IL SERA MODERNE (INTERNET) ET OUVERT (NON HIERARCHIQUE)

Ce qui implique de se former aux outils et techniques de communication d’aujourd’hui ;

Internet et le site web seront les outils de communication à privilégier.

  1. IL CONTRIBUERA A LA CIRCULATION DE L’INFORMATION ENTRE NOUS

Circulation indispensable pour que les groupes ne se referment pas sur eux-mêmes,

ce qui suppose une volonté, des règles et de la confiance.

  1. IL FERA REMONTER L’INFORMATION DEPUIS LA BASE

Tout le monde a des choses à dire, pas seulement les experts ;

et les échanges doivent être libres, sans contrôle préalable.

  1. IL PERMETTRA DE PARTAGER LES EXPERIENCES ET DE NOURRIR LA COMMUNION

Sur des thèmes communs à plusieurs groupes, il s’agit de pouvoir dialoguer et réfléchir ensemble,

de partager l’information mais aussi les appels à soutien de toutes sortes.

  1. IL  UTILISERA TOUS MEDIA COMME SUPPORTS

Internes à l’Eglise et externes, locaux et nationaux (annonces, lettres d’info, journaux…).

  1. IL FERA CONNAITRE LA CCBF GRACE A DES EVENEMENTS

Evènements médiatisés (Fête des Baptisés ?) ou plus modestes (conférences-débats…),

ce qui n’exclue nullement les relations personnelles à privilégier

(la question de la recherche ou non de visibilité fait débat…).

  1.         7.   IL VEILLERA A FAIRE PASSER UN MESSAGE EVANGELIQUE ET NON UNE PAROLE RELIGIEUSE

assurant l’émergence d’une autre parole « évangélique » et non plus seulement « religieuse ».

  1. IL ASSURERA L’INFORMATION DES AUTORITES ECCLESIASTIQUES ET CIVILES

En définissant localement un mode de relation avec l’évêque, les autorités locales et la presse ;

et en créant des cellules de veille, à l’écoute de ce qui se passe dans le diocèse.

6.2.                Des propositions d’action

en relation avec les principes ci-dessus

(1)

  • Se former aux outils et techniques de communication modernes et à l’animation de réunion
  • Tirer parti des diverses formations pour améliorer ses capacités à communiquer
  • Améliorer le site internet (communication et débat : apporter de la clarté, ouvrir le forum…)
  • Internet sera le mode de communication entre les adhérents. «Parrainage »et « marrainage » solutionneront l’accès à l’information pour tous ceux et celles qui n’y ont pas accès par ce mode
  • Communiquer entre nous par télé-mail, site internet, forum (avec médiateur).
  • Communiquer entre les adhérents par des mails (mais courts !!!) envoyés par le correspondant local
  • Internet est à notre disposition (+++++) : Forum, les sites, les listes de diffusion, blog
  • Le blog de Bérulle est remarquable. Ne peut-on pas y intervenir de temps à autre sous la signature de la CCBF ? Il y en a surement d’autres à explorer, peut-être partager et sûrement à faire connaître
  • Le mail à tous les niveaux pour relayer, en évitant le « répondre à tous »

(2)

  • Passer par les responsables des groupes locaux pour diffusion aux adhérents et sympathisants
  • Définir les info qui passent par le fichier national (exemple dernière lettre de Christine et Anne)
  • Définir des règles pour qu’il n’y ait pas de filtrage et faire confiance
  • Communiquer, communiquer, communiquer dans les groupes
  • Trombinoscope ?

(4)

  • Que le forum soit reconfiguré (et surtout simplifié) pour qu’il puisse jouer réellement son rôle de lieu où l’ecclésialité de chaque initiative s’expose et se reçoive en même temps des autres – surtout si le processus de constitution des associations locales et nationale est lancé. Mais le forum devrait aussi être pleinement actif durant le temps « ordinaire » : ce que vivent les une et les autres au quotidien devrait pouvoir nous donner autant à penser que tel ou tel « manifeste » de théologien.
  • Un organe de coordination est indispensable pour récolter les travaux régionaux / pour faciliter les échanges et les expériences entre les différents groupes / pour favoriser un travail en commun.
  • Au niveau national, instituer 2fois/an un évènement un peu fort, par exemple un forum ; mais ce sont les réseaux qui doivent être les initiateurs.

(5)

  • Qu’est devenue la plaquette ?
  • annonces dans les paroisses, sur les publications d’église, dans les quotidiens locaux et hebdo nationaux.
  • Aller dans les paroisses pour faire connaître la CCBF
  • Pour alerter les autres extérieurs au CCBF, des tracts à distribuer aux sorties des messes, dans les réunions, là aussi courts
  • Rédiger une lettre d’info ou un tract distribué sur les places publiques
  • Articles dans la presse, pas seulement KTO, Interview (Jour du seigneur…).
  • Utiliser tous les canaux possibles de diffusion : la Croix, la Vie, Panorama…
  • Connaître les media locaux : ne pas négliger les contacts avec les radios locales
  • Utiliser les canaux des différents mouvements et celui des prêtres sympathisants dans les paroisses
  • Initier toujours le même « slogan » pour les communications CCBF pour grand public et média
  • S’exprimer en public (par la parole ou l’écrit) en toute liberté à titre personnel (on peut indiquer son appartenance à la CCBF). Toujours avec l’aval de « l’instance de décision » si on veut le faire au  nom de la CCBF.
  • Qu’est devenue la plaquette ?
  • annonces dans les paroisses, sur les publications d’église, dans les quotidiens locaux et hebdo nationaux.
  • Aller dans les paroisses pour faire connaître la CCBF
  • Pour alerter les autres extérieurs au CCBF, des tracts à distribuer aux sorties des messes, dans les réunions, là aussi courts
  • Rédiger une lettre d’info ou un tract distribué sur les places publiques
  • Articles dans la presse, pas seulement KTO, Interview (Jour du seigneur…).
  • Utiliser tous les canaux possibles de diffusion : la Croix, la Vie, Panorama…
  • Connaître les media locaux : ne pas négliger les contacts avec les radios locales
  • Utiliser les canaux des différents mouvements et celui des prêtres sympathisants dans les paroisses
  • Initier toujours le même « slogan » pour les communications CCBF pour grand public et média
  • S’exprimer en public (par la parole ou l’écrit) en toute liberté à titre personnel (on peut indiquer son appartenance à la CCBF). Toujours avec l’aval de « l’instance de décision » si on veut le faire au  nom de la CCBF.

(6)

  • au niveau national, qu’il y ait 1/an ou tous les 2 ans un évènement un peu fort, éventuellement autour d’un thème, par exemple un forum ; mais ce sont les réseaux qui doivent être d’abord les initiateurs ou la cellule de coordination.
  • S’efforcer de réfléchir, de travailler avec des mouvements sur des thématiques communes.
  • Recherche de sponsors pour campagne de « reconnaissance »
  • Mettre en place dans chaque groupe une fonction de « veille » dans la bienveillance, la lucidité, le réalisme vis-à-vis de l’instance de décision en CCBF, de l’Eglise, du monde.
  • Créer des groupes de parole, en Eglise ou ailleurs
  • Lancer des groupes de réflexion (à partie de livres-clés ou de thèmes d’actualité…)
  • Organiser des conférences-débats avec des intervenants de qualité
  • En tant que groupe d’opinion, [l’association à créer] pourrait cesser de s’appeler « CCBF » et choisir un nom plus modeste.
  • Donner de l’importance à l’accueil (++)

(7)

  • Une feuille de route régulière informant l’ensemble des fidèles des aspirations, entorses à l’Evangile, réalisations ; feuille qui donnerait aussi des pistes de réflexion
  • Toujours être positif et faire passer le message d’espérance

(8)

  • Définir un système de communication avec les autorités instituées comme avec la presse locale (selon les lieux et les personnes)
  • Créer des groupes de veille (++)  qui seraient à l’écoute de ce qui se passe dans le diocèse, pour en faire quelque chose, le réinjecter par exemple dans le site ou rédiger une lettre d’info ou un tract à distribuer sur les places publiques

@@@

7.   Gouvernance

Comment nous prenons les décisions (niveau local, niveau national)

Qui est consulté, qui décide, qui est informé

Comment nous améliorons notre fonctionnement

7.1.                Quel type de gouvernance désirons-nous ?

–        Que la gouvernance soit fondée sur une vision de l’autorité comme capacité à faire grandir l’autre. Une gouvernance donc libératrice de l’initiative (++),
qui nous donne pleine responsabilité à nous adultes baptisés (+++),
et développe la coresponsabilité.

–        Que tous les membres de la CCBF puissent être acteurs (++)

  • Que les groupes soient autonomes dans leur travail, leur dialogue interne et communication
  • Se constituer localement de manière complètement autonome en association (Loi 1901) : la Conférence des baptisés de la Sarthe.
  • Parallèlement se constituerait nationalement une « Association de promotion de la CCBF, dont la fonction principale serait de « récolter des fonds et répartir les budgets »
  • L’articulation entre les associations locales devrait pouvoir se faire « en réseau » et par « auto-régulation », moyennant l’émergence progressive et variée de véritables expertises (« à la manière de Wikipédia »). C’est-à-dire que l’auto-régulation se fait petit à petit par l’expertise de chacun d’entre nous grâce à nos compétences respectives.

–        Une gouvernance démocratique

  • Des instances démocratiquement élues
  • Que les réflexions et décisions soient prises après concertation

–        Que la CCBF veille à ce que son organisation permette la libre circulation de la parole (++++)

–        La question de la gouvernance ne se pose pas en termes de pouvoirs :
l’exercice du pouvoir est d’abord une mission de service (ce qui implique l’abandon de tous les « oripeaux » du pouvoir) qui ne doit en aucun cas être monopolisée par un ou plusieurs groupes constitués. Qu’on sorte des cercles de pouvoir (le pouvoir n’est plus un enjeu) et que cela permette de respecter le charisme individuel des personnes (++)

–        La gouvernance est basée sur la confiance : chacun engage sa responsabilité et accepte l’ouverture à l’autre. Nous avons un ardent désir de développer la confiance et la bienveillancemutuelle (+++)

  •  discerner les sujets consensuels, qui permettent une parole unique et des mises en œuvre uniques, des sujets de divergence

–        La collégialité sera le principe de gouvernance (++)

  • Instituer une vraie collégialité
  • Elaboration collective des statuts (en veillant à éviter la propriété privée des mandats)(++)
  • Que les réflexions et décisions soient prises après concertation
  • Dans l’organisation en réseau, instituer à côté des cellules de base, des cellules spécialisées, par exemple la cellule des dirigeants (dument mandatés) ou la cellule de veille (par rapport à la charte) : ces cellules sont au service de toutes les autres, auxquelles elles rendent compte.

–        Une gouvernance qui respecte le principe de subsidiarité (+++)

  • Décisions au niveau local pour agir au niveau diocésain et décision nationale quand il s’agit de l’Eglise de France

EN CE QUI CONCERNE LA GOUVERNANCE

ELLE SERA LIBERATRICE DE L’INITIATIVE, DONNERA PLEINE RESPONSABILITE AUX
BAPTISES QUE NOUS SOMMES ET NOUS PERMETTRA D’ETRE ACTEURS

ELLE SERA DEMOCRATIQUE ET PERMETTRA LA LIBRE CIRCULATION DE LA PAROLE

ELLE CONCEVRA L’EXERCICE DU POUVOIR COMME UNE MISSION DE SERVICE

ELLE SERA BASEE SUR LA CONFIANCE ET  LA BIENVEILLANCE MUTUELLE

LA COLLEGIALITE SERA SON PRINCIPE

ELLE RESPECTERA LE PRINCIPE DE SUBSIDIARITE

7.2.                Quel mode de décision ?

7.2.1.   Au niveau national

–        Les animateurs nationaux ont le souci de faire avancer la réflexion commune sur les sujets qui affectent la vie de nos communautés chrétiennes.  Ils doivent disposer des conditions d’une certaines réactivité

  • Ils proposent un calendrier de travail arrêté après débat
  • Ils dialoguent avec les groupes locaux quand ceux-ci sont affrontés à des évènements, des décisions d’une certaine importance
  • Ils réagissent aux évènements nationaux directement si ceux-ci ne font pas apparaître des éléments nouveaux de la vie ecclésiale qui n’ont pas encore été examinés collectivement ; au cas contraire, ils prennent l’avis des groupes locaux, ou d’un comité des « sages » reconnu.
  • Ils proposent un calendrier de travail pour l’ensemble des groupes
    • En ce qui concerne l’utilisation de la signature CCBF : « l’instance de décision » (dont Anne et Christine) a en toute logique autorité pour le faire. Quant aux groupes régionaux : cela n’est possible qu’avec l’accord de « l’instance de décision ».

–        Décisions nationales :

  • il faut des comités par secteurs d’activité (com, liaison avec les institutions ecclésiales, projets, formation…) avec des représentants des groupes et un bureau où tout remonte et qui décide de la coordination des modalités de mise en œuvre, mais pas de l’opportunité de mise en œuvre (ce qui n’empêche pas le débat à tous les stades du projet) ; ceci suppose des réunions régulières et fréquentes et donc de la disponibilité.

–        Ceci n’exclut nullement une ou deux personnalités de premier plan utilisées pour donner du poids médiatique à la CCBF ; mais ces personnes ne font que porter la décision de tous.

7.2.2.   Au niveau local / régional

–        Au niveau local, chaque groupe est autonome, dans leur dialogue interne et communication, autonomie d’action et de réflexions dans le cadre de la charte

  • Chaque groupe local organise son fonctionnement et décide de ses actions ; il reste ouvert sur l’extérieur.
  • Au plan local, chaque groupe local désigne des représentants pour 2 ou 3 ans pour décisions importantes

–        Décisions locales : voie démocratique normale

  • Les groupes doivent se réunir régulièrement et fréquemment pour consultation, décision et information bi-directionnelle

–        La charte de la CCBF est source d’inspiration pour les groupes locaux ; elle doit guider leurs initiatives. Mais, à l’inverse, toute initiative, toute action locale d’une certaine importance doit être portée à la connaissance des animateurs nationaux et des groupes locaux

  • Au cas d’initiatives locales pour « réagir » à des évènements locaux, le groupe local n’a pas à demander l’aval, ou l’autorisation des instances nationales, sauf si l’évènement présente une originalité, une gravité particulière. l’inscription sur le site de la CCBF est peut-être insuffisante. Faut-il songer à une lettre numérique ?

–        Les projets communs à plusieurs groupes locaux sont favorisés

  • Chaque fois qu’un sujet est commun à deux groupes ou plus, ceux-ci sont invités à partager leurs expériences : un organe de coordination est indispensable pour récolter les travaux favoriser un travail commun.
  • Pour TOUS [niveau régional comme niveau national] : DECISIONS PRISES A LA MAJORITE QUALIFIEE (au 2/3 des voix)

EN CE QUI CONCERNE LA PRISE DE DECISIONS

CHAQUE GROUPE LOCAL SERA AUTONOME : IL ORGANISERA SON FONCTIONNEMENT
ET DECIDERA DE SES ACTIONS. IL POURRA SE RAPPROCHER D’AUTRES GROUPES EN CAS DE PROJET COMMUN.

LA CHARTE DE LA CCBF SERA POUR CHAQUE  GROUPE SA SOURCE D’INSPIRATION ET SON CADRE.

AU NIVEAU NATIONAL (et selon le mode de fonctionnement choisi ; cf infra) :

        OU LES ANIMATEURS NATIONAUX [ACCOMPAGNERONT] LES GROUPES LOCAUX,
OU LES DECISIONS APPARTIENDRONT A DES COMITES PAR SECTEURS D’ACTIVITE,
INTEGRANT DES REPRESENTANTS DES  GROUPES LOCAUX

7.3.                Quel mode de fonctionnement ?

–        Le fonctionnement de la CCBF sous une forme pyramidale, administrative, militaire est inadéquat : elle appelle au réveil des baptisés au sein de l’Eglise. Cela ne se fera pas en levant une « armée de soldats, de sous-officiers, d’officiers aux ordres d’un « état major » national.
Notre mode actuel de fonctionnement en réseau sera la référence (++) et de façon démocratique

  • Au niveau régional : 2 coordinateurs (trices) désignés ou confirmés par le groupe, pour un mandat de deux ans (renouvelable une fois) / une équipe d’animation (en nombre variable selon les disponibilités, les tâches à accomplir, les circonstances / principe de subsidiarité à respecter.

–         Pour la CCBF nous ne souhaitons pas d’instance régionale intermédiaire. Son mode de fonctionnement se fera en réseau avec application du principe de subsidiarité et sur le modèle de la figure fractale.

  • Les membres se constitueront en groupes autour de projets en se donnant un référent. Un regroupement semestriel de tous les adhérents permet un bilan, la régulation et le renouvellement des mandats.
  • L’auto-financement est assuré par cotisation
  • La coordination est la représentativité de la CCBF 64 est assurée par un délégué et ses deux adjoints (pour la coordination et la gestion de la bicéphalie Béarn-Pays Basque & Sud des Landes) / La saisie du fichier des adhérents, l’information des postulants, la saisie, l’accès au forum, la modération du forum64, le secrétariat et l’envoi de mails sera tenu par un binôme Webmaster/ l’animation des regroupements est assurée par un binôme-Animateurs / Il en est de même pour la trésorerie / Deux délégués nous représenteront aux réunions nationales / une réunion regroupera les acteurs précédents selon les urgences.
  • Pour fonctionner en réseau : constituer un ensemble de cellules reliées entre elles et une cellule de coordination au niveau national / définir la composition de la cellule de coordination avec les fondatrices et des délégués des cellules de base, quitte à faire ponctuellement appel à des « spécialistes » (juristes…) si besoin.

–        Nous souhaitons une structure souple quitte à prendre son temps avant de la définir. Attendre pour ne pas devenir un mouvement complexe et démotivant.

  • Pas de statuts associatifs demandés à ce jour.

–        Un réseau informel avec pour seule structure la charte

  • Des petits groupes locaux réunis par la charte et inspirés par le charisme des fondatrices, suscitent la conscience personnelle des baptisé-e-s afin de les rendre actrices et acteurs responsables de la vie de l’Eglise. Les groupes sont des lieux de discernement, de renforcement positif (empowerment) et d’initiatives.

–        Une association 1901 centralisée ou fédératrice avec des actions et des messages en commun

  • L’association a pour but de favoriser la conscience et l’action des baptisé-e-s
  • Le conseil d’administration, présidé par Anne et Christine, est élu en assemblée générale.

EN CE QUI CONCERNE LE FONCTIONNEMENT

IL SERA EN RESEAU ET DEMOCRATIQUE

IL PEUT SE TRADUIRE SELON DIFFERENTS SCHEMAS :

–        UN RESEAU INFORMEL UNIQUEMENT STRUCTUREE PAR LA CHARTE

–        UN RESEAU DE CELLULES (GROUPES LOCAUX, GROUPES-PROJETS, GROUPES-SERVICES)

–        UN RESEAU ASSOCIATIF A DEUX INSTANCES : LOCALES ET NATIONALE (PLUS EVENTUELLEMENT UNE INSTANCE INTERMEDIAIRE REGIONALE POUR LA COORDINATION)

–        UN RESEAU FEDERANT DES ASSOCIATIONS AUTONOMES

7.4.                Quel mode de régulation ?

–        Le pré-requis pour le fonctionnement de tout le groupe est l’adhésion pleine et entière à la charte de la CCBF : celle-ci est au cœur de la gouvernance

  • Responsabilité maintenue pour Anne et Christine, de veiller à son respect ; cela les oblige à une écoute attentive des groupes locaux. Prévoir le passage du relais, définir un turn-over

–        Les fondatrices sont, dans la période d’organisation, les garantes de la ligne CCBF exprimée dans la charte.

  • Avec un conseil représentatif des CCBF locales, qui n’est pas un organe de décision, elles ont
    un rôle de conseil, de suggestion, de représentativité.

–        La CCBF organise un ou deux rassemblements annuels pour faire le point de son activité, des progrès et des échecs enregistrés, et maintenir un esprit commun entre tous ses membres.

–        Ne pas opposer le national et le local (si l’organisation est en réseau, le problème ne se pose pas) (++)

–        La coordination (écrits, avènements, orientations…) doit s’élargir et ne pas la  limiter à deux ou trois personnes mais inclure des représentants des régions (++)

–        Informer les autres groupes des initiatives prises : faciliter réflexions, échanges et débats,

  • Définir le nombre de personnes constituant chaque cellule y compris au niveau national

–        Que ceux à qui est confié l’exercice d’un pouvoir prennent soin de rendre des comptes et que personne ne craigne l’évaluation

–        Que la communion ne soit pas confondue avec la conformité et que la confrontation soit considérée dans la vie des groupes comme un devoir fraternel.

  • accepter le débat et la contradiction, voire le retrait devant certaines initiatives, le but étant de garder le  plus de consensus possible.

–         [gérer les situations de crise]

  • Créer un conseil de communication de crise qui inclut les représentants des régions et qui ait un fonctionnement très ouvert (x2)
  • Droit de véto ? oui par un conseil des sages appartenant à la CCBF
  • Afin de traiter une urgence, on ne lance rien dans le domaine public sans s’être concerté au niveau local. Si on veut réagir au nom de la CCBF locale, s’assurer d’abord d’une majorité des ¾, puis prendre l’avis des deux autres cellules d’un diocèse voisin avant de réagir et de prendre une position publique.

EN CE QUI CONCERNE LA REGULATION

LES FONDATRICES AURONT LE ROLE DE GARANTES DE LA LIGNE CCBF PAR RAPPORT A LA CHARTE

UN (DEUX ?) RASSEMBLEMENT ANNUEL DE LA CCBF PERMETTRA DE FAIRE UN BILAN

LA COORDINATION ET L’ECHANGE D’INFORMATION ENTRE LES GROUPES CONTRIBUERONT A LA REGULATION, DE MEME QUE LE DEBAT, LA CONFRONTATION FRATERNELLE ET LA PRATIQUE DE L’EVALUATION

LA GESTION DES SITUATIONS DE CRISE SERA ANTICIPEE.


[1] Ex : les laïcs peuvent prêcher dans une église

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