Chrétiens en Marche 72

Fruit d’une réflexion d’un couple de notre groupe :

Célébrer aujourd’hui

Il n’est pas nouveau de constater qu’un certain nombre de chrétiens ont du mal à faire vivre leur foi, faute de lieux où ils se sentent suffisamment à l’aise et accueillis dans leur différence.

En effet le «nomadisme» d’un clocher à l’autre se développe de plus en plus pour des raisons fort diverses et génère une insatisfaction et une non participation de ces croyants à la vie en Église.

Certains quittent le bateau, d’autres cherchent ou cheminent en silence.

L’Église actuelle comme la société évolue dans une recherche de sécurité, plus souvent soucieuse de mettre en place des rites religieux que d’aller vers ceux qui s’éloignent ou qui frappent plus timidement la porte.

Face à cela, un certain nombre de croyants cherchent des moyens pour faire communauté pour célébrer, prier et partager ne pouvant vivre cela au sein d’une paroisse géographique.

L’idée, qui se vit d’ailleurs dans d’autres diocèses, serait de permettre à tous ces chrétiens isolés ou pas, chrétiens intégrés dans des mouvements d’Église mais non reliés à une paroisse de se retrouver pour partager la Parole et leur parole de vie, au sein d’une Eucharistie commune.

Cette célébration selon la disponibilité du ou des prêtres accompagnateurs pourrait avoir lieu tous les deux ou trois mois dans un lieu à déterminer (vaut-il mieux toujours le même lieu comme un ancrage et un repère ou un lieu «tournant» à l’image de l’ouverture ?)

Cette célébration incluant un partage de la Parole serait d’une durée de 1h30 par exemple.

Possibilité de repas partagé ensuite ? Garde d’enfants ?

Le projet pourrait être adressé aux différents mouvements d’Église ainsi qu’aux différents lieux ou groupes informels chrétiens afin que, le bouche à oreille aidant, cela puisse toucher les gens les plus éloignés. Le but étant que les chrétiens quel que soit leur sensibilité se sentent reconnus et participant comme membre de l’Église du Christ.

Cette célébration ne serait pas une fin en soi mais peut-être le début d’une expression commune, d’une réflexion vers une autre forme de vie d’Église.

Le 11 octobre 2009